28e Festival International
Jazz en Tête
du 20 au 24 octobre 2015
MAISON DE LA CULTURE
Le festival, créé en 1988 par Xavier Felgeyrolles, présente depuis 27 ans les talents prometteurs du jazz « canal historique » et du « jazz global » dans un lieu convivial où les musiciens et les festivaliers se côtoient.
Mardi 20 octobre, 20h00 BLACKSTONE ORCHESTRA/ Cory HENRY
Jazz en Tête laisse toute sa place aux talentueux musiciens de notre région : le Blackstone Orchestra, un collectif de dix-sept musiciens de jazz, un big band auvergnat pas comme les autres, résolument tourné vers l’avenir et les musiques actuelles ouvrira le 28ème festival Jazz en Tête.
Clavier et producteur, Cory Henry est un artiste hors normes. Ceux qui l’ont entendu l’an dernier à Jazz en Tête peuvent en témoigner.
Ce phénomène du clavier a commencé à jouer de l’orgue Hammond à l’âge de 2 ans et à 6 ans il participait déjà à la finale de la célèbre Nuit des amateurs de l’Apollo Theatre, véritable tremplin pour la célébrité.
A 28 ans, Cory Henry peut revendiquer une déjà longue carrière. Il a notamment joué avec Kenny Garrett, Lalah Hathaway, The Roots, Bruce Springsteen… Remarqué au sein des Snarky Puppy, il vient de fonder les « Funk Apostles ».
Mercredi 21 octobre, 20h00 Ron CARTER/Laurent COQ et Walter Smith
A 78 ans, figure tutélaire du jazz, Ron Carter revient à Jazz en Tête.
Ce géant de la contrebasse a vraiment apporté un son nouveau, dont un « glissendo » unique copié depuis par tant de bassistes. Ron Carter est devenu célèbre en intégrant le fameux 2ème quintet de Miles Davis dans les années 60. Son œuvre est vraiment immense. Durant ses cinquante ans de carrière, il apparaît dans plus de 2500 albums si bien qu’il constitue à lui seul une histoire magistrale du jazz.
The Lafayette Suite, le nouveau disque du pianiste Laurent Coq, qu’il cosigne avec le saxophoniste américain Walter Smith III a été enregistré en quartet à New York en septembre 2014 Walter Smith se démarque, comme tout grand saxophoniste, par un timbre très personnel et un phrasé d’une éblouissante aisance rythmique. Laurent Coq, grand Prix Charles Cros pour Live @ the Duc des Lombards, en 2002, prix du Disque Français décerné par l’Académie du Jazz pour Spinnin’ en 2005 est un pianiste majeur d’aujourd’hui.
Jeudi 22 octobre, 20h00 Jeff BALLARD/Jeremy PLET
L’enfance californienne de Jeff Ballard est bercée par les disques paternels de Count Basie, Ella Fitzgerald, Oscar Peterson. De big bands en formations réduites, Tony Williams et Elvin Jones marqueront celui qui, à 25 ans devient le batteur de Ray Charles pour 3 ans d’une formation irremplaçable. Il rejoint ensuite Mark Turner, Kurt Rosenwinkel, Avishaï Cohen sur la scène new-yorkaise. Reconnu pour son jeu vif et fluide, il joue et collabore avec Chick Corea, Pat Metheny avant de devenir en 2006 un membre éminent du trio de Brad Mehldau.
Quand Jeremy Pelt déboule sur la scène jazz new-yorkaise à l’âge de 18 ans (en 1998), il marque très vite les esprits. Son jeu mature et sa technique l’emmènent à côtoyer rapidement les meilleurs – Roy Hargrove, Cassandra Wilson, le Mingus Big Band – avant de se lancer en 2002 dans ses propres projets. Trompettiste post-bop, il a beaucoup écouté Clifford Brown, Miles Davis, Wynton Marsalis… pour s’en affranchir et forger son propre style et son propre son .
Vendredi 23 octobre, 20h00 Bireli LAGRENE / Sullivan FORTNER
Enfant prodige ayant joué sur tous les fronts de la guitare moderne, Bireli Lagrène est aujourd’hui consacré « star ».
Bireli donne son premier concert à l’âge de 4 ans et à 11 ans joue note pour note tout le répertoire de Django Reinhardt. A 14 ans, il croise la route de Stéphane Grappelli et sort son premier disque « Route to Django » qui le propulse sous les projecteurs. Il partage l’affiche avec Jaco Pastorius, Larry Coryell, John McLaughlin, Paco de Lucia, Al Di Meola, Richard Galliano et part en quête de sa propre identité.
Ses passages à Jazz en Tête illustrent sa prodigieuse capacité d’assimilation : en solo, en duo avec Sylvain Luc, le voilà aujourd’hui à la tête de son « Gipsy Project ». Retour aux sources, jazz manouche, l’âme de Django n’est jamais loin avec ses frères en musique, le violoniste roumain Florin Niculescu, Hono Winterstein, Diego Imbert, David Reinhardt et Thomas Dutronc.
En parallèle, Fortner joue avec les quintets de Roy Hargrove et de Christian Scott, collaborant également avec le vibraphoniste Stefon Harris. À 29 ans son nom apparaît déjà sur une dizaine d’albums en tant que sideman mais il a aussi joué avec Dee Dee Bridgewater, Ambrose Akinmusire, Donald Harrison, Nicholas Payton, Billy Hart, Gary Bartz, Marcus Belgrave, Dave Liebman et bien d’autres.
Samedi 24 octobre, 20h00 Jérome BARDE / Lisa SIMONE
Jérôme Barde découvre la musique et la guitare à 13 ans. A 20 ans il part étudier au Berklee College of Music, à Boston (USA). Il s’y produit dans les clubs aux côtés d’Ira Coleman, Gene Jackson, et la fine fleur d’une nouvelle génération. En 1987, il part pour New York, où il s’intègre rapidement à la scène locale : il y travaille avec Kirk Lightsey, Billy Hart, Joe Lovano, Jerry Gonzalez, Tom Harrel, Eddie Henderson et les musiciens de sa génération: Leon Parker, Scott Colley, Peter Washington, Frank Amsallem, etc.
En 1990, il joue en première partie de Miles Davis au festival Jazz en Tête mais également du duo Pat Metheny-Jim Hall au festival de Boulogne-Billancourt. Puis, suivront des concerts aux festivals de Vienne, de Nice, de Radio France à Montpellier, de Marciac, ainsi qu’à “la nuit de la Guitare” parrainée par John Mc Laughlin, à la Cité de la Musique de ParisJérôme Barde s’affirme aujourd’hui comme l’un des guitaristes les plus mélodiques de sa génération et comme un talentueux compositeur. Il revient en Auvergne pour Jazz en Tête avec un nouveau groupe : « les jazztronautes » (Irvin Acao, Vincent Stazieri, Viktor Nyberg et Ludmil Perez)
Lisa Simone s’est révélée au monde du jazz en 2009 en compagnie de Dianne Reeves, lors de la tournée « Sing the Truth – the music of Nina Simone ». Lisa Simone vient de sortir « All is Well », son premier album, très personnel, bénéficiant des arrangements acoustiques particulièrement soignés du guitariste sénégalais Hervé Samb. Le lien est ainsi fait entre ses musiques de prédilection – le jazz, la soul et la chanson populaire américaine – et les racines profondes de la filiation Nina/Lisa Simone : le continent africain.
« All is Well » résonne non seulement de ce timbre puissant et soul mais révèle aussi la personnalité épanouie et généreuse de Lisa Simone. Sa voix sans limite, enracinée en terre afro-américaine envoie une énergie rare, dont les vibrations oscillent entre jazz et soul.
TARIF
Agent et Enf. de 12 à 18 ans inclus 14€
|
Conjoint 17€
|
Gratuit pour les enfants de moins de 12ans accompagnés |
La prise en charge est limitée à 2 spectacles par salarié.
Tarif CE : ♫ 27€
Tarif Public : ♫ 32€